FGB annonce une nouvelle corde (musicale) à son arc :

Un concert GOSPEL par la chorale SCHERZO GOSPEL le dimanche 16 mars à 17 heures en l’église de Saint Florent-sur Cher.

On se doute que nous n’aurons pas la foule immense présente au concert de Joniece Jamison et du groupe Scherzo du dimanche 26 janvier en l’église Sainte Barbe de Bourges … but who knows ??? Come along and sing with us !!

Les origines du GOSPEL (d’après Wikipédia)
Le mot gospel, du vieil anglais « godspell », signifie « évangile » (mot d’origine grecque signifiant « bonne nouvelle »), rappelant que le Gospel fait référence au Nouveau Testament (symbole d’une nouvelle naissance, d’une résurrection, de la grâce qui libère en lien avec l’émancipation des esclaves).
Le gospel est un genre de musique chrétienne avec des dominantes vocales qui varient selon la culture. Il s’est développé en même temps que le blues primitif.
Les artistes modernes de gospel ont aussi intégré des éléments de musique soul. L’origine de ce style provient des afro-américains chrétiens évangéliques, suivant les negro spirituals.

Le gospel est incontestablement une révolte musicale contre une Amérique raciste. C’est une expression de la souffrance des Noirs récemment émancipés, mais encore sous l’autorité blanche, particulièrement dans les États du Sud ; d’où une très forte migration vers les grandes villes du Nord (Chicago, Détroit, New York).
Ces populations ne s’engagent pas politiquement même si elles restent fidèles au parti républicain, à Lincoln, leur libérateur. Le gospel fait intervenir plus d’instruments, comme déjà évoqué ci-dessus, mais fait aussi plus souvent référence à Jésus-Christ et aux apôtres, c’est-à-dire aux Évangiles, contrairement aux negro spirituals qui évoquaient plutôt des personnages de l’Ancien Testament (Joshua Fit the Battle of Jerico, Go Down Moses, etc.).

Dès 1865, les chorales des universités noires chantent le negro-spiritual pour un large public noir. Au vingtième siècle, les pasteurs itinérants utilisent cette musique pour leurs prédications et l’évangélisation.

Le negro-spiritual se modernise. C’est la naissance du Gospel.
Thomas Andrew Dorsey (Villa Rica (Géorgie), 1er juillet 1899 – Chicago, 23 janvier 1993 ), est connu comme « le père de la musique gospel ». Il est aussi connu sous le nom de Georgia Tom, à ses débuts comme pianiste de blues.
Le début du XXe siècle voit surgir un véritable développement pour la musique gospel particulièrement dans les églises baptistes et pentecôtistes afro-américaines. Les gospel hymns deviennent des gospel songs dont les bases sont à la fois simples et sophistiquées. Mais au début de ce siècle, on ne peut pas encore véritablement parler de gospel.
Le gospel comporte des quartets vocaux et des chanteurs de renom. Les quartets vocaux restent le phénomène le plus populaire du gospel. Ils sont composés de deux ténors, un baryton et une basse. Cette polyphonie à quatre parties, également appelée male quartet s’est largement inspirée des barbershop singers, qui se réunissaient dans l’échoppe du coiffeur.
L’harmonisation simple de ces quartets a la particularité de faire intervenir une voix au-dessus de la mélodie. Ces quartets vocaux sont plus spontanés, prennent plus de risque que les chœurs universitaires qui lassent à cause de leur rigueur, de leur côté conventionnel.

Thomas A. Dorsey, un célèbre musicien de gospel, contribuera à mettre les femmes sur le devant de la scène. Notamment avec son quatuor féminin12. En 1937, il écrit la chanson Peace in the Valley pour Mahalia Jackson. Bien que le gospel se développe dans les années 1930, ce n’est pas avant 1945 que les femmes pourront se faire connaître dans ce registre musical à majorité masculine.
En 1964, la Gospel Music Association est fondée à Nashville. En 1969, les Dove Awards, une cérémonie de récompense musicale chrétienne sont fondés à Memphis, Tennessee.

Le Golden Gate Quartet (1964).
Né en terrain nord-américain, dans un contexte anglophone marqué par la lutte contre l’esclavage, le genre musical du Gospel s’est diversifié depuis dans d’autres aires culturelles et linguistiques. C’est ainsi que l’on a vu naître, dans les années 1960-70, un Gospel francophone, porté par les protestantismes des Caraïbes, de l’Afrique de l’Ouest, du Québec et d’Europe de l’Ouest.

Mahalia Jackson en concert à Amsterdam en 1961.

Le Golden Gate Quartet (1964).

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